Hors série N°2

Les vaisseaux coloniaux

Il y plus de 300 ans débuta la première guerre des drones. Cette guerre contre un ennemi extra-terrestre non identifié failli exterminer l’humanité.

A l’époque, alors que chaque jour des milliers de soldats tombaient sous les assauts des drones, les experts du monde entier ont cherché des solutions alternatives. De précieuses ressources furent allouées à la construction de vaisseaux coloniaux nouvelles générations.

Leurs objectifs, disséminer des centaines de milliers de colons à travers la galaxie pour que l’humanité survive au cas où le cours de la guerre continuerait de se détériorer. Fort heureusement pour nous, William Turing décoda la technologie drone et la guerre pris fin autour de Titan le 2 août 2142.

Mais que sont devenus ces vaisseaux colonies datant d’une autre époque ? D’une époque où la technologie des GSQ n’existait pas et où il fallait plusieurs décennies pour parcourir un parsec… Earth Today fait un petit tour d’horizon rien que pour vous dans ce deuxième hors-série.


Le vaisseau maudit : le Ré !

Découvert le 16 août 2475 par l’équipage d’un autre vaisseau colonie alors en pleine recherche d’un nouveau monde. L’équipage du Ré s’est retrouvé bloqué sur la planète du même nom.

Leur vaisseau quasiment détruit en entrant dans le système, seul une poignée de survivant réussi à s’échapper et à s’installer sur ce monde hostile.

La chaleur y est étouffante, des toxines empoisonnent l’atmosphère à intervalle régulier, faisant perdre la raison à ceux qui l’inhale ; les animaux sont tous plus féroce les uns que les autres et quand vous n’êtes pas perdue dans ses jungles luxuriantes autour des pôles, vous étouffez dans le désert qui entoure l’équateur.

Vous l’avez compris, Ré n’est pas un monde de villégiature et les colons de ce vieux vaisseau colonie l’ont appris à leur dépens.

Population : 473.456
Distance de la terre : 312 Pc
Atmosphère : respirable
Taille/gravité : 1.06/0,98
Durée d'une journée solaire : 28h
Température moyenne : 4°C

Quand la République revendiqua la planète quelques mois plus tard, ils n’étaient plus qu’une vingtaine. Les colons furent aussitôt envoyés dans des hôpitaux afin d’y être soignés, puis ils furent relogés dans des colonies plus accueillantes.

Aujourd’hui Ré reste un monde clos. L’état-major de l’UNSA plaça la planète sous commandement Hermès. Il faut désormais montrer patte blanche pour y accéder.

La planète est devenue un centre d’entraînement de l’armée, où les soldats d’élite de la république s’entraînent à survivre aux pires conditions. Des laboratoires militaires parsèment sa surface et quelques corpos pharmaceutiques triés sur le volet recherches les traitements de demain. Il paraîtrait même que l’armée a également débauché plusieurs archéologues pour venir y travailler.

Un nouveau vaisseau trouvé dans l’espace lointain

Au-delà du Limes, un patrouilleur de l’UNSA à découvert un vaisseau colonie se rendant lentement, mais sûrement vers sa destination lointaine.

Bien que les drones restent une menace, il ne menace plus la survie de l’humanité. Fortes de ce constat, les autorités de la république ont réveillé les colons et les ont répartis dans plusieurs colonies pionnières.


Focus sur la dernière colonie : Maromac

Maromac

Population : 473.456
Distance de la terre : 312 Pc
Atmosphère : respirable
Taille/gravité : 1.06/0,98
Durée d'une journée solaire : 28h
Température moyenne : 4°C

Autrefois nommé T-474C dans les bases de données de la RNU, ce monde fut choisi par les colons du Belisama comme nouveau foyer en août 2479.

La planète Maromac est riche en ressources minières. Les plus importantes corporations minières de la république y possèdent un bureau et des mines. L’armée y a également installé quelques bases pour ne pas laisser les corpos s’approprier toute la richesse minérale de ce nouveau monde.

Maromac, c’est aussi le nom de la seule et unique ville de la planète. La quasi-totalité des habitants y vit, et ils sont pour la plupart des survivants du vaisseau colonie ou leurs descendants.

Malgré sa petite taille, sa relative jeunesse et sa distance par rapport à la Terre, la ville-capitale de Maromac n’est pas qu’un trou perdu sur une planète où règne un climat hivernal toute l’année.

Ayant disposé d’un financement important dès les premiers jours, l’institut et l’université Gusmao ont acquis une renommée dans toute la RNU. Les ingénieurs diplômés de cette prestigieuse institution sont très demandés par les corporations et l’armée.


Quelques personnalités du Belisama

Bien qu’ayant 300 ans d’histoire, de technologie et d’évolution sociétale à rattraper, certains colons de ces vaisseaux colonies arrivent toujours à tirer leur épingle du jeu dans un monde qui leur ait totalement étrange. Voici quelques-unes de ces histoires.

Xanana Gusmao : le génie solitaire

Ingénieur minier originaire du Timor-Oriental, Xanana Gusmao n’était pas destiné à une grande carrière. Son obsession pour les machines et son mépris des relations humaine n’étaient pas des atouts pour réussir une brillante carrière.

Arrivé dans notre bon vieux XXVe siècle, Xanana Gusmao se donna corps et âme à sa passion. Il fit grandement avancer la science.

Fondateur de l’université Gusmao de Maromac et détenteur de deux prix Nobel, Xanana Gusmao et sans contexte le colon du Belisama le plus connu de la république.

Peter Eurodyne : le maire

Peter Eurodyne a été maire de Maromac City de la fondation de la colonie en 2479, jusqu’à sa mort en 2511.

Il fit de la ville et de la colonie ce qu’elle est aujourd’hui. Il développa le potentiel minier de la colonie, encouragea l’établissement des corporations par des crédits d’impôts et développa le tourisme d’affaire.

Nous ne pouvons pas parler de Peter Eurodyne sans parler de son plus farouche opposant Bernd Lemenschtal.

Lemenschtal était un ancien psychiatre reconverti en politique lors de l’établissement de la colonie. Il dévoua sa carrière à s’opposer à la politique de Eurodyne, mais ne remporta jamais aucune élection.

Peter Eurodyne
Bernd Lemenschtal
Ashoka l’aventurière et Anneli la plombière

Ashoka était une jeune femme un peu téméraire, vivant au jour le jour et rêvant d’aventure. Anneli, était plus mesuré, mais avait un léger penchant pour l’alcool.

Les deux jeunes femmes, lasses de la vie sur la colonie montèrent une expédition pour explorer l’espace lointain. A la recherche d’une autre vie, d’une autre civilisation.

Mais au moment de partir, Anneli abandonna son amie. Par amour, c’était certain, mais par amour de qui ? De son mari Klein ou de la bouteille. Nous n’avons jamais su ! Mais nous savons qu’Anneli divorça peu de temps après le départ d’Ashoka, et qu’elle consacra le reste de sa vie à rechercher la recette perdue d’une mystérieuse boisson appelée la tuyauterie ! Ashoka, quant à elle, ne revint jamais de son voyage. A-t-elle trouvé ce qu’elle cherchait ? Ou son vaisseau dérive-t-il dans le vide spatial ?

Dessin d’Ashoka
Dessin d’Anneli

La légende de l’impasse de l’amnésique

Pour finir ce numéro spécial, nous avons décidé de vous parler d’une légende urbaine de Maromac City : le cri de l’amnésique.

D’après la légende, un homme solitaire, amnésique et répondant au nom de B7-23, son identifiant de pod cryogénique, était fou amoureux d’une jeune femme prénommé Aurore.

Seul souvenir de son ancienne vie ? Invention d’un cerveau malade ? Nous n’avons pas pu confirmé l’existence de cette Aurore. Quoi qu’il en soit, l’homme amnésique cherchait sans relâche ceux qui avait occis sa bien aimé.

Malheureusement, alors qu’il creusait une piste, il fut violemment assassiné de plusieurs coup de couteau dans une ruelle sombre par un groupe de trafiquants de drogues, probablement gêné dans leurs affaires par les incessants va et viens de l’homme.

Depuis ce jour, il paraitrai que ceux qui s’aventure dans la ruelle à 23h30, l’heure précise de la mort de B7-23, peuvent l’entendre crier le nom de sa bien aimé : Aurore ! Aurore !

Après sollicitation, les services municipaux de la ville nous ont informé que ce bruit existe bel et bien, mais que ce n’est pas un fantôme qui crie un prénom, mais le compacteur à ordure de l’usine de recyclage voisine qui démarre sa purge tout les jours à 23h30.

Alors simple bruit mécanique ou fantôme ? Nous vous laissons choisir votre version préférée.


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